Le diable arbore des bretelles sur une chemise blanche à manches courtes. L’homme qui représente en France la République bolivarienne du Venezuela, une «dictature» si l’on en croit Emmanuel Macron ou Donald Trump qui aurait même envisagé une intervention armée, porte un poids écrasant sur les épaules.

Michel Mujica doit défendre l’indéfendable : un régime décrié pour les restrictions imposées aux libertés publiques et à la presse d’opposition, pour l’hyperinflation et les pénuries d’aliments et de médicaments qui provoquent un exode massif vers les Etats voisins. «J’évite de trop parler à la brasserie où je m’arrête chaque matin avant d’arriver au bureau, soupire l’ambassadeur. J’ai peur qu’on me dise : « Vous êtes vénézuélien, vous devez mourir de faim… » Et qu’on m’offre le café-croissant.»

Source : (1) Michel Mujica, arrivé à madurité – Libération


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