Une nation indépendante depuis deux siècles, sise dans les confins septentrionaux de l’Amérique du Sud. Un pays qui était classé au quatrième rang mondial des richesses économiques par habitant en 1950, derrière les Etats-Unis, la Suisse et la Nouvelle-Zélande. Un territoire qui dispose des plus grandes réserves prouvées de pétrole de la planète, devançant l’Arabie saoudite, qui bénéficie de ressources hydriques importantes et d’une diversité biologique exceptionnelle.

Et pourtant, le Venezuela va mal. Peuplé de 29 millions d’habitants, la pauvreté y frappe 80 % des personnes et l’insécurité alimentaire concerne un tiers de la population. La pandémie de Covid-19, par ses incidences sanitaires, économiques et sociales, aggrave la situation de ce pays. Au point d’agiter les aiguilles des sismographes de la géopolitique mondiale de ce début de décennie.

Source : Venezuela : marche à reculons, faim à l’unisson | IRIS